Plus moderne, plus sportive
Si le prix reste stable autour de 1000 euros, on applaudira des deux mains cette nouveauté chez Longines même si les puristes râleront un peu sur la petite ressemblance de l’insert avec celui d’une Omega Planet Ocean …
Si le prix reste stable autour de 1000 euros, on applaudira des deux mains cette nouveauté chez Longines même si les puristes râleront un peu sur la petite ressemblance de l’insert avec celui d’une Omega Planet Ocean …
Avec son chronographe Avigation BigEye, Longines réédite aujourd’hui un chronographe au design des années 1930, s’inscrivant dans la grande tradition des montres de pilotes.
Longines possède une longue histoire et comme la tendance le veut en ce moment, la marque proposé régulièrement des réédition de ses modèles vintage. The Longines Avigation BigEye est inspirée d’un chronographe à l’esthétique typique de l’univers de l’aviation. Fidèle à l’esprit des montres de pilote, ce modèle affiche un cadran très lisible mettant l’accent sur le compteur de minutes et des poussoirs imposants qui permettent au porteur de les manipuler tout en portant des gants.
Le boîtier d’une taille raisonnable de 41 mm de diamètre abrite un mouvement chronographe roue à colonnes L688. Son cadran noir semi-brillant reçoit des index de type chiffres arabes recouverts de SuperLuminova© et affiche une petite seconde à 9h et un compteur 12h à 6h. Le compteur 30 minutes à 3h est sur-dimensionné.
Le résultat quoiqu’intéressant déconcerte tout de même un peu en photo avec ce qui apparaît comme un déséquilibre entre la relative petite taille du boîtier et les protubérants poussoirs du chronographe : à voir en vrai !
Numéro de référence L2.816.4.53.2/4
Mouvement mécanique à remontage automatique avec mécanisme de chronographe à roue à colonnes
Boîtier
Parfois (trop rarement même), les rééditions sont aussi bien que les originales. C’est le cas avec la Longines Legend Diver, une montre apparue dans les années 60.
Quand Longines décida de donner une nouvelle vie, il y a 10 ans, à sa Legend Diver, la marque suisse ne changea rien si ce n’est le mouvement plus moderne. Pour le reste, cette plongeuse « Super Compressor » (c’est à dire avec lunette interne de temps de plongée) est restée fidèle à l’originale. Très vite, la montre est devenue populaire, un classique souvent cité en référence sur les forums. Sa notoriété, la montre la doit à sa « plastique ». La carrure, la cadran il n’y a aucune faute de goût et la montre est belle, très belle même … Le seul petit reproche qu’on puisse lui faire est qu’entre son ouverture de cadran et ses cornes longues, elle prend un peu de place au poignet malgré le diamètre de 42 mm. Les petits modèles masculins doivent parfois passer leur chemin.
Pour cette nouvelle version, Longines a simplement pris le soin d’achever son oeuvre. Une montre des années 60 se devait d’avoir un bracelet métal et si possible celui-ci devait rester dans le ton. De nombreux propriétaires de LLD ( son surnom) avaient déjà fait le test avec un bracelet maille milanaise qui s’accorde naturellement avec la montre. Longines a pris la même orientation en proposant un bracelet dont la qualité est en parfait accord avec celle de la Legend Diver. Les spécificités restent les mêmes : étanche 300m et mouvement automatique ETA 2824 offrant la date.
Le prix de cette nouvelle version n’a pas été précisé mais devrait tourner autour de 2500 euros.
Je ne sais pas pourquoi mais j’aime bien toutes les montres qui ont un look comme si elles étaient celles de mon grand-père. Peut-être parce que j’aurai adoré qu’il m’en lègue une même s’il n’a jamais été passionné par l’horlogerie. Cette nouvelle édition anniversaire (son 60ème) de cette Longines Flagship Heritage est de celles-ci : délicieusement rétro.
Intemporelle avec un cadran blanc, son élégance provient également de la finesse de l’ensemble. Ici pas de gros boîtier, rien de clinquant : cette Flagship est d’une relative discrétion même. Aujourd’hui, Longines célèbre les 60 ans de cette collection en lançant la Flagship Heritage 60th Anniversary. Pour la première fois, ce modèle sera disponible en acier, or jaune ou or rose. Chaque montre sera numérotée et recevra un mouvement mécanique L609.
Le cadran argenté est brossé et orné de 8 index et de 4 chiffres arabes, couleur or jaune ou or rose. Tout comme celui des pièces d’origine, le fond de ces montres commémoratives est frappé d’une caravelle, le flagship. En marine, le Flagship est le vaisseau-amiral, celui sur lequel claque au vent le pavillon du commandant en chef de la flotte. La montre sera livrée sur un bracelet en cuir brun. La version acier devrait être proposée à 1500 euros et les versions or autour de 2500 – 3000 euros.
Longines et Vacheron Constantin sont sans doute les marques les plus connues pour leurs cadrans décalés permettant aux premiers pilotes de lire l’heure sans lâcher le manche de pilotage. L’heure était très utile à cette époque comme étant un des rares « outils » pour la navigation. Pour cette fin d’année 2016, Longines propose un nouveau cadran typé 1935.
Ce modèle Type A-7 1935 se distingue donc par son cadran décalé de 40° sur la droite et arborant 12 grands chiffres arabes couleur miel. Ces derniers permettent une parfaite lisibilité et contrastent avec le cadran blanc laqué poli. On retrouve des aiguilles de type « poire squelette » en acier bleui et vernis miel. Enfin, une minuterie « chemin de fer » facilite la lecture des minutes. La couronne est particulièrement cannelée autorise sa manipulation même avec des gants. Pour un montre de pilote, signalons également que ce modèle a le bon goût de rester discret par ses proportions même s’il ne manquera pas de se faire remarquer par son design. Ainsi, son boîtier en acier inoxydable taille le diamètre de 41 mm. La montre sera livrée avec un bracelet en alligator brun.
Le dessin du cadran rappelle, au passage, une autre nouveauté de Longines de Baselworld 2016 : l’Heritage 1918 … Les années ne sont pas tout à fait les mêmes mais le dessin oui ! Le chronographe aurait sans doute mérité l’appellation 1918 mais ne boudons pas notre plaisir, le dessin reste top.
La boîte abrite un mouvement automatique L788.2. Il s’agit d’un mouvement à roue à colonnes exclusivement développé pour Longines et permettant de contrôler les différentes fonctions du chronographe : marche, arrêt et remise à zéro, par simple pression du mono poussoir intégré à la couronne cannelée.
Longines tape dans le mile juste avant les fêtes de fin d’année en proposant une belle pièce pour les fans d’aviations. Une montre qui évoque l’aventure sans oublier d’être technique avec son mono-poussoir et son mouvement roue à colonnes. Il faudra sans doute compter un peu plus de 3000 euros pour la passer à votre poignet.
Fiche technique :
Parfois, la montre s’aventure sur d’autres formats que le rond. Dans le cas du format rectangulaire, la Jaeger Lecoultre Reverso s’impose mais c’est une élite peu accessible tout comme une Cartier Santos carrée. En acceptant de passer au format carré sur un boîtier coussin, Longines vous propose sa nouveauté « Heritage 1969 », faut-il craquer ?
La marque reste dans sa zone de confort pour le dessin de cette montre. Sans bouleverser le genre, c’est juste bien fait, bien présenté à l’exception peut-être du guichet de date qui déséquilibre un peu le cadran. Toujours dans l’élégance, cette montre saura rapidement trouver sa place comme montre pour aller au bureau ou comme celle du dimanche pour les grandes occasions. Dans le détail, on apprécie particulièrement le choix des couleurs qui donnent du relief : acier poli pour la boîte, cadran argent brossé et fins index bâtons et aiguilles « or rose », les jeux de lumière doivent être superbes. Bien qu’occupant toujours un peu plus de place qu’une montre ronde, ce carré de 36 x 36 mm pourrait être un peu petit pour les poignets modernes, à confirmer avec essai. Le bracelet alligator noir est dans le même esprit : masculin mais élégant.
Longines étant une marque du groupe Swatch, la marque bénéficie de l’expertise de la maison ETA pour les mouvements automatiques. Ici, il s’agit de la référence ETA A31.L01 d’une taille de 11½ lignes. Avec 21 rubis et un fonctionnement de 25’200 alternances par heure, il a l’avantage de proposer une réserve de marche de 64 heures. L’étanchéité n’est que de 30 mètres, on évitera donc de se laver les mains avec. Le verre saphir est traité anti-reflets multicouches.
Cette Longines Heritage 1969 me rappelle une montre que j’ai toujours désiré avoir : la Glashutte Original Seventies panoramique. Une montre à l’élégance certaine, sûre d’elle. De plus ce modèle chez Longines propose un mouvement intéressant grâce à sa réserve de marche confortable. Le tout est proposé à 1760 euros, un tarif un peu haut placé mais qui place la montre face aux Nomos Tetra, un secteur de prix et de format où il n’y a pas grand chose …
Nous sommes à une époque où la montre bracelet en est à ses prémices. La montre de poche est encore largement répandue et c’est donc assez naturellement que celles qui descendent progressivement aux poignets empruntent de nombreux codes esthétiques à celles qui pendent au bout d’une chaîne. Ainsi, le cadran de cette 1918 ressemble fortement à ce qui se faisait sur les montres de poche. Le cadran, la typographie des index ou encore les aiguilles en acier bleui et vernies miel qui se détachent sur le cadran blanc laqué poli de cette réédition : tout nous plonge subtilement dans le passé au point que l’on pourrait croire à une originale. Seul signe moderne : le verre saphir traité anti-reflet multifaces.
Le boîtier réalisé en acier est étanche à 30m. D’un diamètre de 41 mm (une version femme 38,5 mm + diamants est aussi au catalogue), elle abrite le mouvement mécanique à remontage automatique L615 qui est en fait une base ETA 2895/2. D’une taille de 11½ lignes, il bénéficie de 27 rubis pour sa fabrication et fonctionne à 28’800 alternances par heure. Il propose une basique réserve de marche de 42 heures. Ce dernier autorise la fonction petite seconde à 6H. Pour compléter l’ensemble, un bracelet en alligator dans les teintes miel complète le tableau.
Des ré-éditions, on en voit assez souvent. Longines présente ici une montre qui aura toute sa place dans la collection d’un amateur de belles montres qui ne souhaite pas se ruiner. Sa présentation n’est pas non plus sans rappeler les premières montres de pilotes d’aviation. À n’en pas douter, elle devrait connaître un certain succès surtout avec son prix abordable de 1580 euros. Le moins ? Les anses pour le bracelet qui ne facilitent pas le changement de celui-ci.
La pièce maîtresse de ce genre de montre, c’est le cadran. Ici, Longines a parfaitement su dessiner une montre vintage, lisible et qui exprime pleinement ses origines sans trop en faire. Ce modèle reprend le design caractéristique d’une montre créée pour les parachutistes de l’armée britannique dans les années 40. Elle abrite un mouvement automatique badgé Longines répondant au nom de codeL619.2 mais en fait c’est une mouvement ETA. Le boîtier en acier est raisonnable avec un diamètre de 40 mm. Toujours dans un esprit militaire, cette montre est équipée d’un bracelet NATO kaki et peut même s’agrémenter d’un cuir pour sortir le soir. Son cadran opalin affiche un tour d’heure composé de grands chiffres arabes noirs ainsi qu’une échelle 24 heures rouge rehaussée par des aiguilles bleuies, tandis qu’une minuterie chemin de fer accentue encore le style militaire de la montre. Le haut du cadran comporte un signe spécifique : la « broad arrow ». Ce symbole héraldique représentant une flèche était utilisé au Royaume-Uni pour indiquer la propriété du gouvernement.
C’est là, la grossière erreur de Longines. La montre n’est même pas capable de prendre un bain de mer l’été à votre poignet avec une étanchéité de tout juste 30m qui sert en gros à être protégée des éclaboussures quand on se lave les mains. Pas vraiment le genre de baroudeuse que l’on attend et qui doit coller à l’esprit de ces hommes qui devront poser leurs montres avant d’aller au combat. On peut trouver la critique dure mais quand on veut s’approprier l’esprit d’un bataillon, il faut le faire à fond … pas à moitié. Surtout que la concurrence est rude en face et que pour des prix beaucoup moins cher, on trouve mieux question étanchéité. Le style ne fait pas tout, la fonction compte aussi.
Fiche technique :
Ce chronographe tire son inspiration d’un modèle de montre destiné à la plongée sous-marine produite dès 1967. D’un diamètre de 42 mm, sa boîte abrite un mouvement à remontage automatique L688.2.
Si la Longines Legend Diver fait dans la sobriété, cette nouveauté se fait remarquer par la couleur. Résolument sportif, ce chronographe arbore un design tout à fait original, reflet du modèle dont il s’inspire. Ses compteurs asymétriques argentés se détachent sur le noir opalin de son cadran. Dans l’esprit des montres de plongée, les aiguilles et les index sont recouverts de Super-LumiNova tandis que le fond et la couronne de la pièce sont vissés pour assurer une étanchéité jusqu’à 30 bar (300 mètres). Ce modèle est muni d’un bracelet en acier et une gravure représentant un plongeur qui orne le fond de la boîte en rappel aux premières montres de plongeur produites par Longines.
Fonctions :
Boîtier :
Bracelets